Un mondo lontano da noi, il Burundi, un Paese africano del quale magari si parla solo in occasione di qualche genocidio. La democrazia ? Il potere del popolo…come realizzarlo ? Forse anche in Occidente ci stiamo chiedendo dove è la democrazia quando per esempio …esercita la tirannia, la tirannia della democrazia che tutto ferma…
Il Direttore scientifico: Maria Gabriella Pasqualini
Burundi: une démocratie en danger?
A quelques mois des élections présidentielles de 2015, la communauté internationale tire la sonnette d’alarme sur la situation politique au Burundi. Tristement connu pour le génocide et la guerre civile qui a détruit le pays dans les années ’90 jusqu’au 2006, le Burundi semblait avoir entrepris le chemin de la démocratie aux élections de 2010 malgré que la presque totalité des parties politiques – sauf le CNDD-FDD et l’UPRONA – les avait boycottée. L’attitude du président sortant, Pierre Nkurunziza, qui a reçu récemment le prix Unesco pour la contribution de son pays aux missions des soldats de la paix dans le monde, est sous observation de la communauté internationale en suite des accusations de la société civile.
Les envoyés spéciaux pour la région des Grands-Lacs viennent de reconnaitre l’engagement du gouvernement burundais d’organiser des élections transparentes et les progrès au niveau démocratique. Cependant, les diplomates ont pris note de certains restrictions qui risquent d’affecter sérieusement le processus électoral et donc la paix dans le pays. La société civile accuse le président et son parti d’empêcher les réunions et les manifestations politiques et civiles, d’intimider les participants à travers menaces, arrestations et l’emprisonnement des opposants politiques et, accusation encore plus grave, d’armer les Imbonerakure, les jeunes militants du CNDD-FDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces pour la Défense de la Démocratie). Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a également exprime publiquement son inquiétude et probablement ce geste à couté l’expulsion d’un diplomate du BNUB (Bureau des Nations Unies au Burundi), Paul Debbie, chargé des questions de sécurité, du pays. Le Burundi l’avait déclaré « persona non grata » après la fuite dans la presse locale d’une note du BNUB faisant état de la susdite distributions d’armes aux Imbonerakure. Une série d’accusations réciproques eut suite entre l’ONU et le gouvernement de Bujumbura, terminé par le lancement de la mise en garde aux autorités burundaise en leur demandant le respect des droits de l’Homme en prévision des élections l’année prochaine.
La situation politique et sécuritaire
Le récent retrait de l’UPRONA – parti tutsi – du gouvernement a plongé le pays dans une crise politique et fait craindre une résurgence des tensions ethniques à l’approche du scrutin de 2015. En effet, tous les leaders de l’opposition regroupés au sein de l’ADC-Ikibiri (Alliance des Démocrates pour le Changement) sont objets des persécutions, Agathon Rwasa qui était à la tête du FNL (Force nationale de libération), est actuellement sans parti politique, l’éventuel candidat présidentiable du FRODEBU (Front pour la Démocratie au Burundi), Frédéric Bamvuginyumvira, est en prison, Alexis Sinduhije, le président du MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie), a un mandat d’arrêt sur sa tête, et le président de l’APROD (Association burundaise pour le Progrès des Droits de l’homme) Pierre-Claver Mbonimpa, se trouve en prison lui aussi. Donc l’opposition politique burundaise est presque inexistante et tout semble anticiper les résultats des élections de 2015 : la victoire du CNDD-FDD. Par conséquence, la situation sécuritaire vient de se détériorer. De nombreux affrontements et actes de violence entre la police, les militants des partis d’oppositions et la société civiles se vérifient dans les rues de la capitale, mettant en danger la stabilité et la paix dont ce petit pays est constamment à la recherche.
L’intention du président Nkurunziza de briguer un troisième mandat, bien que la Constitution l’en empêche, semble de plus en plus évident. Malgré que l’Assemblé Nationale a rejeté le projet de révision de la Constitution qui aurait permis au président le troisième mandat, le CNDD-FDD et son leader ne semblent pas se décourager et continuent à promouvoir la présence au élections de l’année prochaine de Pierre Nkurunziza.
Quel futur pour cette démocratie déjà si fragile?
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